Vous êtes entrepreneur, quelle activité avez-vous développé ?
« Nous avons commencé par lancer deux activités distinctes :
- TONTON, qui est une agence de communication spécialisée en Web, qui propose de la création de sites, des campagnes de publicité à travers les réseaux sociaux, de la conception de concours en ligne, etc.
- Un réseau de pigistes, qui au départ n’était qu’un formulaire d‘inscription en ligne à remplir, et qui très rapidement a compté plus de 300 inscriptions. Nous avons donc cumulé des ressources de différents corps de métiers (Web, vidéo, rédaction, révision de contenu, 3D…) et pu proposer des offres d’emplois, des services proposés aux clients, à des partenaires, par des listes de publipostage.
Cela a donné naissance à la création de la plateforme Les Tontons, qui a comme utilisateurs des clients, mais aussi des agences Web (parfois concurrentes) qui postent des offres d’emplois. Notre valeur ajoutée est basée sur l’accompagnement que nous faisons auprès de nos clients, notamment pour les aider à rédiger leurs annonces et surtout cibler leur offre en fonction de leurs besoins techniques, mais aussi au niveau tarifaire, pour les salaires de postes proposés. »
Quelles ont été vos motivations et à quel moment avez-vous su que vous souhaitiez devenir entrepreneur ?
« Dès la fin des études, tous mes camarades de classe se précipitaient pour postuler dans les grandes entreprises pour vite mettre leur première ligne sur leur CV. Moi, je n’avais pas particulièrement envie de travailler en entreprise. J’ai fait mes études en France et décidé de faire mon année de stage de fin d’études au Québec. Dans une la structure « 33Mag », qui est un webzine urbain et une WebTV. J’ai vu des jeunes de moins de 30 ans qui réalisaient leur passion et arrivaient à en vivre. Ce stage m’a permis de développer mon réseau de contacts. Le téléphone a commencé à sonner et on me proposait des emplois alors que je n’en cherchais pas encore.
J’ai pris le parti de devenir concepteur/programmeur Web en tant que travailleur autonome. Un an après, je me suis associé avec Martin Antonietti et est né « TONTON ». Martin vient d’une école de commerce. Il a étudié deux ans à l’École de commerce de Marseille (France) qui proposait des échanges avec l’UQO de Gatineau, ici au Québec. Il a donc fait deux ans d’études à Marseille et deux ans à Gatineau. Puis il a fait son stage chez Toxa, une agence de création qui propose le magazine Urbania. À la fin de son stage, nous nous sommes mis à travailler sur le projet, et à l’automne 2008, nous avons pris un bureau en ville.
En 2010, le 3e Tonton, Riwal Plaine, est entré en tant que directeur artistique, programmateur Flash et associé. Il avait travaillé comme salarié dans des agences Web. À deux, nous faisions le travail de trois personnes, à trois, le travail de cinq, et maintenant que nous sommes cinq, avec Élodie, gestionnaire de projets et coordonnatrice, et Cyril qui est chargé de dynamiser le réseau, nous faisons le travail de dix ! »
Qu’est-ce qui est le plus dur à gérer lorsqu’on est entrepreneur ?
« Le plus dur à gérer, pour moi, c’est le temps ! J’ai vraiment un problème avec la gestion du temps, et en tant qu’entrepreneur c’est encore plus difficile, car nous n’avons pas d’horaires, pas d’obligations et il y a toujours autre chose à faire… Dans mes débuts, j’avais l’appartement le plus propre et le mieux rangé de la ville ! En tant que travailleurs indépendants, nous ne devons pas obligatoirement faire 70h par semaine pour bien gagner sa vie, mais tout de même, le rythme est très différent. Nous pouvons travailler le soir, le week-end et gérer sa vie, faire ses courses dans la journée, etc. Par la suite, j’ai dû aller travailler un temps chez un client, ce que j’ai trouvé très agréable, car le côté social me manquait. Bien que je sois « geek », j’ai besoin de voir des gens. Les discussions à la machine à café sont aussi enrichissantes et instructives que de lire ses flux RSS. Il est important de partager la créativité et les lectures que font les uns les autres.
Et puis en tant que « Tonton », à deux, nous avions des procédures de fonctionnement très cadrées. Gérer le côté « business », n’a pas été un problème, car nous étions et nous sommes toujours les mieux placés pour vendre ce que l’on fait. Au-delà de ça, les outils collaboratifs nous ont énormément aidés. Dans les débuts, nous avions improvisé sur les sujets comme le cashflow, la rentabilité des projets… Si nous nous étions arrêtés devant les problèmes de rentabilité des projets dès le départ, nous ne nous serions probablement jamais lancés dans l’aventure. Cependant, après deux ou trois ans d’évolution, ces petits défis deviennent importants et il devient nécessaire de les gérer le plus efficacement et professionnellement possible. Nous sommes très contents d’avoir adopté Kiwili qui nous a aidés dans la gestion quotidienne, car toutes les données sont centralisées et faciles à gérer. Avec le peu de temps qu’un entrepreneur possède, il est important d’avoir un outil de gestion tout-en-un pour simplifier le travail. »
Qu’avez-vous gagné à devenir entrepreneur ?
« Ce que nous avons gagné à devenir entrepreneurs, c’est la liberté de choisir les clients, les projets, les thématiques, le fait de ne pas avoir de compte à rendre. Nous pouvons établir nos objectifs nous-même, choisir la qualité que nous voulons donner aux projets menés, car la qualité pour nous est essentielle. Nous faisons du « corporate » pour de grosses compagnies, mais aussi beaucoup de culturel, projets pour lesquels nous sommes prêts à surpasser nos efforts. Finalement, nous sommes maîtres de notre travail, ce qui nous permet de nous investir à 1000 %. »
Êtes-vous heureux et satisfait du parcours d’entrepreneur effectué ?
« Très heureux ! Nous sommes très sollicités cette année. En tant qu’entrepreneurs, nous sommes heureux, mais par la suite il nous faudra prendre du temps et gérer les priorités. Il faudra dire non à des projets. Ce sera difficile, mais nécessaire pour conserver la qualité de nos services. Nous sommes tous les trois très contents et nous ne changerions notre situation pour rien au monde. »
Retrouvez tous les portraits d’entrepreneurs :
- Cindy Bégin – Graphisme et marketing relationnel
- Dominique Wozniak – Coaching et formation pour adultes
- Josias Gob – Photographe
- Nicolas Desgranges – Marketing Web et édition
- Stéphane Lagrange – Marketing et stratégie d’affaires web
- Kim Auclair – Communauté Web – Niviti et Mac Québec
- Annie Talbot – Traduction – Service linguistique Annie Talbot
- Stéphane Demets et Olivier Tarbès – Création et développement Web – Tractr
Kiwili est un logiciel de gestion d’entreprise tout-en-un. A la fois logiciel de facturation et de devis, c’est aussi un vrai logiciel de comptabilité. Avec son CRM en ligne, c’est un logiciel de gestion de projets pratique, qui inclut un logiciel de feuilles de temps en ligne. Tout ce qu’il vous faut pour gérer votre entreprise !